Durée de lecture :
3 minutes
Rédigé par
Ivana Assis
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Publiée le :
09/10//2025
Il nous est tous arrivé de perdre patience : un mot qui dépasse, une dispute qui éclate, un silence qui se brise en cris. Sur le moment, la colère semble justifiée. Mais après coup, on regrette. Et pourtant, la communication violente se glisse souvent dans nos échanges quotidiens : couper la parole, juger, hausser le ton, ou même ignorer l’autre.
Une communication agressive ne détruit pas seulement la qualité du dialogue, elle abîme aussi la relation.
Au final, personne n’y gagne. La communication violente ne règle rien : elle ajoute du poids aux rancunes, nourrit les malentendus et peut, à long terme, miner la confiance en soi et le bien-être émotionnel
Face à ces cercles vicieux, le psychologue américain Marshall Rosenberg a développé la Communication Non-Violente (CNV). Son approche repose sur une idée simple : la violence, qu’elle soit verbale ou émotionnelle, naît souvent de besoins fondamentaux non satisfaits. La CNV nous invite à identifier ces besoins et à les exprimer clairement, sans accuser l’autre.
Rosenberg la résumait ainsi :
« La communication non-violente, ce sont le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant. »
Pour cela, il propose un chemin en quatre étapes : observer sans juger, exprimer un sentiment, nommer un besoin et formuler une demande. Ce cadre transforme une réaction impulsive en une invitation au dialogue.
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À l’Association Coeurious, nous utilisons une clé supplémentaire : l’art comme médiateur. Avant de poser des mots parfois trop lourds, nous proposons d’exprimer ses émotions à travers le dessin, la peinture, la photographie ou encore la méthode Facette. Créer une “facette” permet de projeter ses frustrations sur une feuille, de les transformer en formes et couleurs, et ainsi de prendre de la distance.
C’est une manière douce de calmer la tempête intérieure avant d’aller dialoguer. En exprimant ses ressentis autrement que par la voix, chacun s’offre une pause, une respiration, une chance de revenir vers l’autre plus apaisé.
La communication non-violente n’est pas seulement une technique de langage. C’est un état d’esprit : celui de la responsabilité, de l’écoute et de la coopération. C’est choisir d’exprimer ce que l’on vit sans blesser, pour bâtir des relations plus solides et plus sincères.
Avec la méthode Facette de Coeurious, chacun peut expérimenter ce chemin : transformer ses émotions en créativité, ses tensions en dialogue, et ses conflits en opportunités de grandir.



« Avoir confiance en soi, c’est avant tout se connaître. C’est croire en son potentiel et en ses capacités. »